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Cosmétique expérimentale 100 ans de beauté dangereuse

Rythme de croisière industrielle aux dépend des consommateurs et de l'environnement (Actifs de plantes nuisibles "Partie 6")

Les réel changement d'habitudes commence vers les années 1920 mais dès l'été 1936, les congés payés  permettent aux Français de partir en vacances, c'est ainsi qu'Eugène Schueller (Oréal) met au point la 1ère huile protectrice : Ambre Solaire après un gros coup de soleil personnel. Avec  l'arrivé des Trente glorieuses (1945-73), les femmes deviennent adeptes des nouveautés, modernes, coquettes, plus pressées, plus actives et plus assidues dans leur hygiène "des mamies modernes et ménagères pressées". Plus de place pour les popotes cosmétiques maison.

La cosmétique conventionnelle trouve son rythme de croisière aux dépend des consommateurs et de l'environnement.

Les années folles commencent et comment résister aux promesses de la nouveauté quand on sait :

  • qu'au début des années 1900, les shampoings d'époque trop agressifs donnent des maux de tête et qu'on se lave les tifs qu'une fois tous les 3 mois.
  • que dans les années 1920, les nombreuses femmes qui portent les cheveux courts utilise du savon de Marseille ou du savon Noir

Vous pensez vraiment, que le no-poo est une invention des années 2000 ? 

Les avancées chimiques, biologiques et physiques prometteuses ont un terrain de jeu propice à toutes les inventions et une clientèle potentielle sans limites quand on sait qu'encore en 1962 seuls 29% des foyers ont une baignoire ou une douche. La séduction et le charme des marques cosmétiques n'a qu'à opérer.

1927 SCHWARZKOPF invente le 1er shampoing liquide à usage exclusivement professionnel puis vient Oréal avec le 1er Dopal et dès les années 1930, les conseils des magazines féminins sont d'opter pour un shampoing toutes les 3 semaines (Laurence Coiffard) mais finalement ce sont les industriels, qui emportent la bataille en préconisant un shampoing à usage quasi-quotidien tout en s'offrant le privilège d'inventer l'après-shampoing utile pour réparer les dégâts inévitables du grand décapage excessif.

C'est ainsi que les puissante marque de cosmétiques ont fait leur nid depuis plus de 100 ans et les pionniers ont traversé fièrement les décennies en véhiculant, gravant et perpétuant toujours des messages trompeurs ayant pu être corrigés avec le temps ! MAIS NON ! : 

Oréal (1909), Elizabeth Arden (1910), Payot (1920), Weleda (1921), Veet (1922), Colgate-Palmolive (1923), Gemey (1923), Rouge baiser (1927), Jeanne Piaubert (1928), Garnier (1929), Ella Baché (1929), Revlon (1932), Jeanne Gatineau (1932), Dr Hauschka (1935), Lancôme (1935), Helena Rubinstein (1902), Estée Lauder (1946), Oil of Olaz (1949), Jean d’Estrées (1950), Mustela (1950)…  (source)

Les grandes marques de cosmétiques présentes fièrement sur les étales de grandes surfaces, grands magasins, boutiques, parfumeries, pharmacies... ayant pris leur naissance dans ces années ont pris les devants, une notoriété et ont été particulièrement opportunistes rapidement profitant des nouvelles habitudes des consommateurs ainsi que d'une nouvelle invention proposant des avantages financier non négligeables. 

Avec un recul de presque 100 ANS la connaissances des modes et des tendances est devenu un jeu que les grands noms du domaines de la cosmétique  maitrisent à la perfection. Les habitudes des consommateur n'ont aucun secret pour ces industriels de pointe qui répondent aux besoins après les avoir créé. Ces mastodont de la cosmétique sufent paisiblement  sur les savoirs empruntés tantot à la médecine moderne tantôt la médecine traditionnelle, le tout mixé avec des connaissances des végétaux, un budget ahurissant, des laboratoires hightech, une publicité envahissante et surtout des calculs de rentabilité ayant trouvé une mine d'or dans une invention des années 70 : la pétrochimie et le raffinage : 

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Les avantages et attentes claires de ce nouveau procédé révolutionnaire ne manqueront pas de se réaliser et les possibilités de commercialisation escompté répondent aux besoin de fabrication de matières chimique et pétrochimiques à bas coût de production pouvant s'incomporer et même crééer la base d'un produit cosmétique conventionnel.

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La pétrochimie et le raffinage ont fait une entrée fulgurante dans nombreux domaines (source Le développement des procédés de raffinage et de la pétrochimie).

La synthése des molècules ayant déjà de nombreuses années de pratique dont la synthése de l'urée datant déjà de 1828 (source) ont trouvé une place révée au sain de la cosmétique moderne.

En 1976 Yves Rocher et son 100 plantes, 1000 usages et Maurice Messegué, auteur du mythique Mon herbier de beauté (1979) relancent la conscience verte. Il est enfin question de nouveau des plantes médicinales et grâce à eux, on voit refleurir la camomille, la capucine, l’ortie, la calendula... tombés dans les oubliettes du modernisme pendant quelques décennies. L’esprit FemininBio est en marche. (source)

C'est le début d'une longue série du "prennez nous pour des cons" avec l'ocession des marques de vouloir nous faire croire. L'ensemble de techniques, méthodes et argumentaires nous vendent des produits sous arguments commerciaux dont l'aspect greenwashing .

Rita Stiens met à jour les dérives des industriels dans son livre "La vérité sur les cosmétiques" et met son savoir à la disposition du grand publique sur son site internet "La vérité sur les cosmétiques" 

Entre l'époque des Egyptiens chimistes, les recettes des mamies modernes donc on on passe aux arrières-mamies et l'ère industrielles, il est probablement temps de faire simple auprès des SIMPLES et s'inspirer des grands noms tels MICHAEL MOORE (MATERIA MEDICA).

 

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