Le mythe des mamies modernes aux 1000 recettes cosmétiques naturelles

(Actifs de plantes nuisibles "Partie 5")

La survie et la vie  des plantes médicinales ont connu la cruelle destinée agricole avec une longue période d'acharnement  ayant pour but la destruction de ces plantes dites "nuisibles". Ce trésors de la nature n'a pourtant pas été oublié et on ne cesse d'exploiter ses propriétés mais depuis plusieurs décennies les laboratoires pharmaceutiques en ont fait un secret et une propriété fermement gardé en s’efforçant d'explorer les molécules actives au rythme des avancées scientifiques et chimiques. 

Pendant que les champs agricoles se voient appauvri de la présence naturelle de nombreuses plantes médicinales, la science trouve l'issue indispensable à la fabrication de masse : la synthèse des molécules actives et utiles. On offre alors à la population une facilité d'accès à certaines propriétés de ces plantes reproduites chimiquement. 

Le domaine cosmétique, bien que la loi lui défini un cadre bien spécifique, ne cesse de surfer sur les connaissances médicales et se calque en arrière plan sur les pratiques et découvertes médicinales. C'est ainsi qu'il a suivi le mouvement laborantin et industriel l'ayant amené par goût avide de rentabilité pendant époque fleurissante, à concocter des produits cosmétiques innovants dépourvus de tous sens éthique.

Une cosmétique chimique dont les composants restaient aussi secrets, que ceux des gélules médicales mais avec un besoin d'efficacité et un aspect de dangerosité bien moins étudié et exposé. Une liberté d'action ayant connu des longues années de gloire en total irrespect des utilisateurs, de la matière, de la peau, de la santé, de la faune et la flore. Des cocktails chimiques répondant au rêves des consommateurs de plus en plus demandeurs d'efficacité miraculeuse, à la recherche d'un réconfort après de longues périodes de guerres et, comme de tous temps, courant après la jeunesse et la beauté éternelle dont les industriels puisent l'inspiration d'argument publicitaires. La réelle époques de nos mamies, bien loin du mythe des mamies aux 1000 recettes cosmétiques naturelles. 

Durant de long siècles les plantes sont restées tout de même la matières première à la disposition des populations pour maintenir la peau en bon état.

L’intérêt cosmétique existe depuis l'antiquité avec du bon et du mauvais comme certaines utilisations lointaines de la céruse, un pigment blanc à base de plomb, réputée pour faire disparaître les irrégularités de la peau. «On savait depuis le XVIIe siècle que les produits métalliques étaient toxiques, surtout s’ils étaient appliqués de manière répétée. Très tôt, les médecins décrivent la perte des dents ainsi que les troubles ophtalmiques et neurologiques.» (source) mais le goût inconditionnel de la beauté reste insensible aux avertissements.

Un goût penseraient-t-on moderne mais il n'en n'ai rien ! Ne sayons pas complètement obtus a croire, que notre époque est la seule à avoir opté pour la recherche chimique dans la cosmétique. De tous temps l'humain recherche un moyen d'embellir et même de soigner simultanément comme déjà chez les Égyptiens. Les 1ers chimistes de la beauté "Les cosmétiques au temps de l'Egypte pharaonique".

La chimie a toujours eu sa place et son importance et si on se base sur la définition même du mot "chimie" il est important de distinguer et de comprendre de quelle chimie il est impératif de se protéger car au sens propre du terme tout est chimie : "La chimie est une science de la nature qui étudie la matière et ses transformations"

C'est ainsi l'utilisation de la mauvaise chimie "chimie expérimentale" mettant en place beaucoup de matières nocives.

Dans le domaine cosmétique, selon les périodes, les modes et les pratiques évoluaient et c'est suite aux deux guerres mondiales et l’octroi de congés payés que les besoins des consommateurs ouvrent la porte à la cosmétique industrielle, que nous connaissons aujourd'hui.

Les réel changement d'habitudes commence vers les années 1920 mais dès l'été 1936, les congés payés  permettent aux Français de partir en vacances et avec  l'arrivé des Trente glorieuses (1945-73). Les femmes deviennent adeptes des nouveautés, modernes, coquettes, plus pressées, plus actives et plus assidues dans leur hygiène "des mamies modernes et ménagères pressées". Plus de place pour les popotes cosmétiques maison.

Les avancées chimiques, biologiques et physiques prometteuses ont un terrain de jeu propice à toutes les inventions et une clientèle potentielle sans limites quand on sait qu'encore en 1962 seuls 29% des foyers ont une baignoire ou une douche. La séduction et le charme des marques cosmétiques n'a qu'à opérer.

Finalement le réel changement d'habitudes commence vers les années 1920 mais il restait encore du chemin à parcourir en sachant qu'encore en 1962 seuls 29% des foyers ont une baignoire ou une douche et ce n'est PAS TOUT

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