Plantes médicinales au service des finances et intérêts secrets

S'approprier les PAM dans les préparations cosmétiques maison (Actifs de plantes nuisibles "Partie 4")

Étions nous dans l'ignorance totale des principes actifs que présentaient ces plantes pour notre organisme et celui des animaux ? Non, biensure que non puisque tellement d'ouvrage rapportent leur utilisation depuis l'antiquité y compris l'ouvrage de référence pour cet article dont dont l'extrait en témoigne il y a presque 200 ans :  

Sans titre 26

 

ALORS QUE C'EST-T-IL PASSE ? Avions-nous totalement délaissé l'exploration des propriétés des plantes médicinales ?

Pas vraiment, NON :

En 1677, par une déclaration royale, Louis XIV sépare les corporations d’apothicaires et d’épiciers reconnaissant ainsi le monopole de la vente des médicaments aux seuls membres du Collège royal de pharmacie : la pharmacie devient une branche de la médecine nécessitant des études et des connaissances approfondies....

En 1944 est reconstitué un syndicat professionnel, baptisé Chambre syndicale nationale des fabricants de produits pharmaceutiques. Et c’est après la seconde guerre mondiale que se met en place une véritable politique de régulation du médicament. (source : La politique du médicament ; Chronologie)

Pendant ce temps en 1941, que le Maréchal Pétain tue l’herboristerie en supprimant le diplôme spécifique, restant aujourd'hui au cœur des désaccords mais toujours sans filiale d’État. Restent à notre disposition les rares rescapés, retrouvez les au syndicat des simples.

Cependant d'une manière incontestable les molécules actives issues des plantes et/ou synthétisées dont sont faits les médicaments n'ont pas cessé d'être activement exploités par des travaux de recherche poussées et coûteux sous  l’œil avisé du monopole pharmaceutique laissant à la vente libre une petite liste passée de :

34 plantes médicinales en vente libre en dehors du circuit pharmaceutique en 1979 puis de 148 depuis 2008.

Curieuses restrictions quand on sait qu'encore 80% de la population mondiale n'a pas accès à la médecine moderne et se soigne grâce à la pharmacopée artisanale. Malgré l'intérêt récent que porte l'industrie pharmaceutique à ces savoirs ancestraux, la disparition des sociétés traditionnelles a déjà entraîné une perte irrémédiable de pratique médicinale. (source)

Curieux message, que celui de considérer ces plantes comme une médecine parallèle soit-disant dite sans fondement.

En tout état de cause il ne faut pas confondre la vente de plantes médicinales dans le cadre de la médecine avec les plantes médicinales utilisées dans le cadre de la cosmétique dont la vente se fait déjà sous forme transformée et dont il n'est pas question d'ingestion. 

Il est claire qu'un cosmétique n'est pas un médicament et ne soigne pas puisque sa définition même est : 

"Un produit cosmétique est une « substance ou un mélange destiné à être mis en contact avec les parties superficielles du corps humain (l’épiderme, les systèmes pileux et capillaire, les ongles, les lèvres et les organes génitaux externes) ou avec les dents et les muqueuses buccales, en vue, exclusivement ou principalement, de les nettoyer, de les parfumer, d’en modifier l’aspect, de les protéger, de les maintenir en bon état ou de corriger les odeurs corporelles".

 

Il est cependant important de comprendre que la rareté de certaines plantes, leur qualité, la manière de les ramasser, sécher, conditionner, transformer, l’expient utilisé, l'absence de produits chimiques... défini la qualité et le prix du cosmétique que vous utiliserez.

Il est ainsi intéressante de se procurer les plantes et de les transformer soi-même dans le cadre de la cosmétique artisanale "fait maison", un peu comme vos mamies.

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