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Ces PAM nuisibles, qui manquent à nos campagnes

Plantes médicinales sous pression (Actifs de plantes nuisibles "Partie 3")

Il ne serait pas envisageable d’étudier cas par cas chaque plante aromatique et/ou médicinale n'ayant pas trouvé grâce aux yeux des agriculteurs depuis les années 1780. Inutile de les incriminer ! ces hommes ayant, en toute bonne foi, appliqué les méthodes décrites par des spécialistes à une époque difficile. La Révolution et la famine avaient créé des besoins urgents. Qui aurait alors pu prévoir les conséquences qui en découleraient presque 200 ans plus tard.

Il est important de se rendre compte, que malgré l'aspect vert des campagnes, il est souvent très difficile de satisfaire les cueilleurs de plantes lors de cueillettes sauvages. Fut un temps trop envahissantes, aujourd'hui trop rares, les plantes médicinales sont prisées dans nombreux domaines (cosmétique, médicinal, alimentaire...) mais certaines robustes et vaillantes répondent toujours présentes et d'autres en voie d'extinction sont devenues "des plantes rares". 

C'est avec ces quelques extraits dans un français totalement compréhensif de nos jours, que vous pourrez comprendre quelques tenants et aboutissants de l'énigme des plantes aromatiques et médicinales (PAM) de plus en plus rares à l'état sauvage.

 

Extraits du Nouveau cours complet d'agriculture théorique et pratique, contenant la grande et la petite culture, l'économie rurale et domestique, la médecine vétérinaire, etc., ou Dictionnaire raisonné et universel d'agriculture, Volume 14 édition année 1823

Extrait 1

Histoire agriculture GE 4

Extrait 2

Histoire agriculture GE 11

Extrait 3

Histoire agricultures GE 12

Extrait 4

Histoire agriculture GE 13

Extrait 5

Sans titre 18

Extrait 6

Sans titre 21

Extrait 7

Sans titre 22

Extrait 8

Sans titre 23

Extrait 9

Sans titre 16

Extrait 10

Histoire agriculture GE 14

 

"... Pour les empêcher de se semer, et qu'ils eussent l'attention de les remplacer par les bonnes."

 

! triste réalité de destruction de variétés loin d'une sélection naturelle !

Ainsi des espèces de plantes dont les noms vous sont familiers ;  Mauve, Guimauve, Prèle, Menthe, Consoude, Chardon, Bardane, Coquelicot, Bleuet, Sauge, Lierre terrestre, Origan, Ail... ont subit un triste sors au profit de dites "BONNES" plantes. Autrement dit malgré la résistance de certaines de ces plantes médicinales précieuses, elles sont devenues plus rares.

L'utilité certaine des plantes médicinales et la rareté de certaines a débouché sur un business juteux dont le domaine cosmétique en fait usage.

Heureusement nombreuses PAM  ont été épargnées et ont trouvé grâce par leur usage agricole telle calendula, camomille ou encore l'ortie... Le calendula donnait bon goût au lait et colorait le beurre, la camomille ayant séduit par ses propriétés médicinales remarquées depuis des siècles et sa facilité de culture, l'ortie n'étant considéré pas une bonne nourriture pour animaux a su garder tout de même garder sa place par ses vertus vétérinaires ...

Il reste tout de même bien triste de constater, que la cueillette sauvage de certaines plantes dont peu de personnes détiennent le savoir, est devenue difficile, longue,  fastidieuse et fortement réglementé selon les espèces devenues trop rares. 

Vous pouvez ainsi comprendre le travail, qui se cache derrière certains produits cosmétiques, extraits d'actifs, macérats, teintures mères, poudres ou encore plantes sèches. Le travail "artisanal" qu'effectuent encore quelques producteurs fidèles dans le respect des traditions fascine. 

C'est aussi le moment de comprendre que les plantes chères à notre peau et bien-être donnent des matières nobles n'ayant pas leur place parmi des produits chimiques. Quel intérêt d'ajouter des extraits de ces plantes durement obtenus pour les noyer dans un produit cosmétique conventionnel, qui altérera les propriétés des actifs issus de ces plantes. Les fabricants cosmétiques semblent définitivement oublier le respect de la nature, du travail et de la rareté de plantes menacées de disparition car notre conscience ne suffit pas pour les replacer dans la nature. 

Une cosmétique naturelle artisanale ou fait maison s'impose comme une évidence afin de profiter pleinement des bien-faits de ces plantes, qui ne méritent pas qu'on les mette en contact avec une seule goutte de chimie, pétrochimie ou de synthèse.

Étions nous dans l'ignorance totale

des principes actifs que présentaient

ces plantes pour notre

organisme et celui des animaux ?

Non, biensure que non...

Les molécules actives issues des plantes et/ou synthétisées dont sont faits les médicaments n'ont pas cessé d'être activement exploités par des travaux de recherche poussées et coûteux sous l’œil avisé du monopole pharmaceutique.

Mais pas seulement ...  

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